Après avoir expérimenté cette méthode sur moi-même depuis plus d'un an, et pour l'utiliser en séance avec la plupart des personnes que j'accompagne, je peux vous dire que cette approche est efficace. Elle vous permet d'en apprendre énormément sur vous-même, sur votre histoire et sur vos façons de réagir, à travers tous ces personnages intérieurs qui sont tellement vivant en vous.
 
Aussi, si l'expérience vous intrigue, je vous invite à faire ce voyage à l'intérieur de vous-même, à l'aide de cette thérapie qui aide à intégrer votre Moi fragmenté. Que ce soit avec moi en cabinet, avec l'IFS de Richard Schwartz ou avec les MAI de Isabelle Padovani, vous avez l'embarras du choix ! :-)
 
Vous verrez, vous n'aurez plus à lutter autant qu'avant, pour aller au bout de vos projets et bonnes résolutions. Qui a dit qu'il fallait user de la force et de la violence contre soi, pour parvenir à ses objectifs ? Comme disait très bien Han Suyin, "il n'y a rien de plus fort au monde que la douceur." Me voilà rempli de gratitude, de savoir qu'il existe des outils thérapeutiques concrets, qui suivent cette philosophie. Et vous ?
 
Depuis ces espaces ouverts et réjouis de mon être, je vous souhaite en tous cas une très riche rentrée ! Je vous souhaite de suivre vos élans intérieurs et de trouver toute la joie pour que perdurent vos projets...
 
Bien à vous, dans le Coeur,
Enguerrand
La systémique des parties de soi, régie autour du Self
Le génie de Richard Schwartz, initialement thérapeute familial, est d'avoir tenté d'appliquer les techniques propres à la thérapie familiale, mais au niveau de l'individu. Il a transposé la systémique familiale à la systémique intérieure.
 
Cerise sur le gateau, il s'est appuyé sur le postulat que nous avons tous un "Self". Le Self est le siège de la conscience. Il n'est identifié à aucune partie et est simplement une source de compassion, d'ouverture et de curiosité. Dans l'idéal, c'est le Self qui mène votre bateau intérieur à bon port, les parties de vous-même oeuvrant d'une manière coordonnée et harmonieuse autour de lui.
 
De plus, Schwartz a très bien modélisé cette systémique intérieure. Il a identifié des rôles précis, pour les parts blessées qui entretiennent -sans le vouloir- nos déséquilibres intérieurs. Toute action thérapeutique est réalisée en collaboration avec l'ensemble du système intérieur, et non sur une seule partie de la personne.
Cependant, comme chacun est singulier et différent, cela peut rendre la cohabitation difficile. Il peut y avoir des divergences d'opinion, des incompréhensions, des abus de pouvoir, des exclusions.
 
Le film "Vice Versa" de Disney, sorti au cinéma l'an dernier, illustre très brillamment ce phénomène. Une jeune fille, d'ordinaire très joyeuse, se trouve en proie à de nombreuses émotions et états d'âme, quand ses parents décident de déménager la famille dans une autre ville. Le film retrace ce qui se passe dans sa tête, où coexistent de nombreux personnages : Joie, Tristesse, Dégoût, Colère, etc. qui vivent chacun leur propre état intérieur, et le font vivre à la petite fille quand ils prennent tour à tour le contrôle de sa psyché.
 
Et oui, nous portons tous ces personnages différents à l'intérieur de nous-mêmes... Vous pouvez vous en rendre compte quand vous entendez ces différentes voix dans votre tête (sans pour autant être Jeanne d'Arc !). Une voix peut dire "J'ai vraiment envie de faire ça" et une autre "Ohh non, ce n'est pas raisonnable..." ou encore "Je n'y arriverai jamais". Il s'agit ici, très clairement, de plusieurs parties de vous qui s'affrontent pour décider de ce que vous allez faire, sentir et vivre.
Les parties de soiLe lièvre et la tortue
La seconde voie peut être plus lente en terme de résultats, mais peut-être plus efficace sur la durée. Il s'agit d'investiguer les aspects de soi qui ne veulent pas changer, afin de travailler sur la cause des échecs antérieurs, et pas uniquement sur le résultat souhaité. Ici, il ne s'agit pas de forcer le passage, mais d'écouter et d'arrondir les angles qui entravent la bonne tenue dans le temps de nos résolutions. On privilégie d'abord la qualité de son équilibre intérieur et des parties de soi, en priorité par rapport à l'objectif qu'on s'est fixé. Et cet objectif finit par arriver... une fois que l'harmonie est revenue à l'intérieur de soi et qu'il n'y a plus d'objection à l'atteindre !
 

Prendre en compte votre multiplicité intérieure
 
Depuis que je suis thérapeute, en 2008, j'ai croisé de très nombreuses techniques et méthodes d'accompagnement. Certaines se disaient miraculeuses ; d'autres avaient l'humilité de reconnaître leurs limites réelles. Car, quoiqu'on en dise, aucune méthode ne fonctionne pour tout le monde, tout le temps. Ca se saurait !
 
Ceci étant, il y en a une qui m'a particulièrement marquée. J'ai croisé sa route il y a 3 ans, grâce à la géniale Isabelle Padovani et son modèle des "Multiples Aspects Intérieurs". La méthode qui en est l'origine, c'est l' "Internal Family Systems" ou IFS.
 
L'IFS a été créé par Richard Scwhartz, qui a longtemps travaillé sur les troubles du comportement alimentaire, avant de modéliser ses recherches en mettant au point l'IFS. Les troubles alimentaires, comme les addictions, sont des habitudes solidement ancrées. Il est souvent difficile de les transformer avec les voies classiques.
 
Dans le postulat de l'IFS, nous ne parvenons pas à nos objectifs car, même si une partie de nous a foncièrement envie de ce renouveau, d'autres parties de nous ne veulent pas changer, pour maintenir un équilibre précaire à l'intérieur de soi. Elles ont probablement peur de ces changements, ne se sentent pas légitimes à mener ce changement, ou n'ont simplement pas confiance en la personne pour assumer ce changement dans sa vie. Elles font cela pour une raison qui leur est propre. Même si, consciemment, rien ne semble être un frein.
 
L'idée est que nous sommes constitués d'une forme de grande "famille", dont les membres cohabitent à l'intérieur de nous. Toutes ces parts de nous vivent ensemble, tant bien que mal, comme le feraient des membres d'une famille, d'un village ou d'une communauté.
Plus récemment, en 2009, une chercheuse de l'université de Londres, Philippa Lally, a fait une étude au sujet du changement des habitudes. Son étude portait sur 96 personnes, pendant 12 semaines d'observation. Voici sa conclusion : en moyenne selon les personnes, il faut 66 jours pour qu'un nouveau comportement devienne automatique. Dans son étude, les personnes ont mis entre 18 jours et 254 jours pour prendre une nouvelle habitude. Bref, vous comprendrez qu'on est loin de la règle des 21 jours pour tous...
 
Pour autant, ne vous découragez pas ! Il y a d'autres pistes, en accompagnement et coaching, qui peuvent soutenir cette transition dans votre quotidien.
 
Le coaching du lièvre et celui de la tortue
 
Sur ce terrain, j'ai envie d'être volontairement un peu simpliste et caricatural, en résumant qu'il y a deux approches psychologiques pour atteindre nos objectifs : la voie rapide et la voie lente.
 
La voie rapide vise à "se bourrer le mou" que cela va être possible, en se focalisant uniquement sur le résultat et non sur les causes. C'est la méthode Coué. Sans creuser en profondeur sur les éventuelles objections intérieures, il faut aller au bout et c'est tout. Il suffit de se répéter que c'est possible, et changer drastiquement quelque chose dans sa vie.
C'est le principe du régime amincissant. On va manger moins, point. Cela fonctionne, à un niveau, avec d'excellents résultats. Ceci étant, sur la durée, l'efficacité n'est pas toujours au rendez-vous. Et cela porte parfois des conséquences sur d'autres plans (compensations, déplacement de symptôme, sur-adaptation, etc.). Le naturel revenant au galop, les vieux réflexes finissent par se réinstaller, et l'élan initial perd rapidement de sa candeur...
Le Dr. Maltz étaient chirurgien esthétique dans les années 1950. Il avait observé que, après une chirurgie esthétique, il fallait au moins 21 jours pour que le patient s'habitue à la nouvelle image qu'il avait de son corps.
 
De son observation de ses patients et de lui même, il avait conclu : "Tous ces phénomènes observés chez la plupart des gens semblent indiquer que l'on a besoin d'au minimum 21 jours pour faire disparaître une vieille image mentale et en créer une nouvelle".
21 jours pour changer ?
Aujourd'hui, vous allez penser à vous brosser les dents, "sans y penser" ! Parfois, vous allez même vous retrouver avec votre brosse à dents dans la main, sans savoir comment vous vous êtes retrouvé dans votre salle de bain ! :-D
 
Si vous ne vous étiez pas brossé les dents à de nombreuses reprises d'une façon consciente, vous auriez à y penser de façon mentale, non automatisée. Vous brosser les dents serait compliqué, car ce ne serait pas une habitude prise par votre cerveau...
Réseaux de neurones
Le cerveau, parlons-en ! Vos habitudes sont encodées dans des réseaux de neurones ramifiés. Plus une habitude est ancienne et ancrée, plus les réseaux neuronaux correspondant sont denses (et puissants !). La difficulté est de créer de nouveaux réseaux neuronaux, associés à de nouvelles habitudes. C'est une capacité que l'on appelle la "plasticité" du cerveau.
 
Ces nouveaux réseaux vont entrer en concurrence avec les anciens... jusqu'à les supplanter, si ils sont activés de façon suffisamment répétée consciemment, sur un temps suffisant. La durée et la fréquence nécessaires pour que ces réseaux prennent le pas sur les anciens (et pour qu'une nouvelle habitude s'installe) ne sont pas encore fermement établis par les neurosciences. En fait, il semblerait surtout qu'ils diffèrent selon les individus...
 
La véritable histoire des "21 jours pour changer"
 
On entend souvent : "Il faut 21 jours pour se créer une nouvelle habitude et changer". Cette croyance est une interprétation approximative des conclusions du Dr. Maxwell Maltz.
Se brosser les dents est une habitude
Allons plus loin : portez votre attention sur votre façon de vous brosser les dents, ou sur votre manière de vous savonner sous la douche. Vous remarquerez que la plupart de vos gestes suivent une chorégraphie très précise. C'est votre cerveau qui commande cela.
 
Pour mettre en place une nouvelle habitude (sportive, alimentaire ou une quelconque action régulière), il faudra apprendre à votre cerveau à le faire. Car le cerveau est un peu "fainéant", au sens qu'il fait plus facilement une tâche qu'il est habitué à faire, plutôt qu'une tâche nouvelle. Si vous avez l'habitude de vous mettre en colère face à une situation précise, cette colère sera la réaction automatique la plus facilement accessible pour votre cerveau. Transformer cette réaction passera par un réapprentissage de votre cerveau.
La rentrée de tous les possibles
Certains d'entre vous vont s'inscrire à des cours de danse. D'autres vont chercher à mieux se nourrir pour effacer les excès de l'été. D'autres auront l'élan de remettre leur vie "au propre", après en avoir esquissé des brouillons pendant des années. La rentrée est un catalyseur des élans du coeur. C'est une ambiance collective, où chacun se pousse mutuellement dans ce renouveau.
 
Mais une difficulté guette : il reste à tenir le cap de ces envies ! Car il est très facile de se projeter, depuis son canapé, à faire du sport tous les deux jours. Il est aisé de se dire qu'on va manger plus sainement, quand on a le ventre plein d'un jambon-beurre avalé entre midi et midi deux. L'expérience nous montre que la réalité est toute autre... et qu'elle nous rattrape vite !
 
Pourquoi n'arrivons-nous pas à faire perdurer nos bonnes résolutions ? Le syndrome de la brosse à dents...
 
Bien souvent, nos nouvelles résolutions tiennent quelques jours. Au plus, quelques semaines. Puis nous retrouvons nos anciennes habitudes.
 
Il y a une explication neurologique à cela. Nos bonnes résolutions sont de nouvelles habitudes à prendre pour notre cerveau. Une habitude est un comportement automatique, associé à un contexte particulier, qui a d'abord été longtemps répété de manière consciente. Par exemple, pour beaucoup, se brosser les dents avant de se coucher est une habitude. Vous vous êtes brossé les dents un grand nombre de fois consciemment, avant que cela devienne quelque chose de quasi-automatique.
Enguerrand
La rentrée... de tous les possibles !
 
A la rentrée, les rires d'enfants, le son des craies et des cahiers foisonnent à l'école, mais aussi dans nos têtes. Autant d'envies, de désirs de changement, d'aspirations à concrétiser, de projets nouveaux, déboulent dans nos esprits...
 
Tout est à créer, à faire, à vivre. Bref, c'est (aussi) la rentrée de tous les possibles !

Septembre 2016 : Comment garder le cap de vos bonnes résolutions de la rentrée ?

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